mercredi 8 août 2012

Question reçu par mail : Crépis sur Ossature Bois

Une question sur le bardage maçonné... Nous en avons aussi mais les artisans questionnés y voient des contraintes et un coût élevé...Quel est la technique que vous avez utilisé et l'artisan  qui est intervenu?


Pour ce qui du crépis extérieur : 

Nous avons une maison intégralement en ossature bois donc pas de partie "maçonnée"
Le crépis a été fait sur une fibre de bois spéciale enduit minéral : pavatex diffutherm 60mm
Ensuite c'est l’entreprise de EURL RAZAK basée à TARSACQ qui nous a fait l'enduit
Il faut savoir que c'est plutôt cher (70 m² = 6700 euros TTC) mais le rendu est super et puis ça tient bien.
Tout récemment notre fille que l'on surveillait d'un œil s'est amusée à taper sur le mur avec un marteau. Elle n'a pas du taper très fort (elle n'a que 4 ans) mais sur le mur, il n'y absolument aucune trace.
En ce qui concerne les contraintes, je n'en vois aucune. Les murs sont presque plus isolés au niveau du crépis que du bardage. Sur cette partie crépis, il n'y aura aucun entretien à réaliser... Pensez au cout du saturateur ou de la lasure que vous devrez passer sur le bardages si vous l'entretenez.. et au temps passé à peindre...
Si ce n'est le cout du crépis au départ, enduire les murs de la maison, c'est du confort et des économies d'entretien... On en viendrait presque à regretter de ne pas avoir enduit plus de surface de mur!!!

Question reçu par mail : Electricité

"Notre projet a déjà bien avancé et nous venons de faire le point concernant les travaux d'électricité...nous avons donc quelques questions!!
Avez vous eu des contraintes ou exigences concernant les travaux d'électricité (par rapport au bbc ou par Febus)? Avez vous du poser des boitiers étanches partout cloisons intérieures comprises?
Comment s'est déroulé le contrôle fait par Promotelec? Ont ils tout vérifié (jusqu'au prises) toute la pose? "


Au niveau de l'élec :
A partir du moment où votre compteur électrique est placé à l'intérieur de votre "bulle" étanche il n'est plus nécessaire d'avoir des boitiers étanches.
C'est notre cas. Notre compteur se trouve dans le cellier qui fait partie de la partie étanche de la maison. Nous n'avons donc mis aucun boitier étanche.
Les points délicats en terme d’étanchéité et d'électricité sont donc toutes les sorties de câbles vers l'extérieur :
- les grosses gaines amenant l'elec au niveau du compteur, qu'il faut bien étanchéifier au niveau de la dalle
- les sorties de câbles électriques pour les volets roulants qui en maison bbc se trouve en général à l'extérieur
- les sorties de câbles électriques pour les lumières extérieures qui sont commandées à l'intérieur de la maison
- la sonnette
Afin de percer les moins possible la paroi étanche de la maison, nous avons nous essayé de minimiser au maximum ces sorties vers l'extérieur : pas de sonnette, une seule sortie lumière...
Mais de toutes les façons, si pour chaque trou, l’étanchéité est parfaitement assurée ensuite autour du cable, il n'y a pas de raison qu'il y est des problèmes.

Voilà en ce qui concerne l'elec et l'étanchéité

En ce qui concerne l'elec et promotelec, je vais demander confirmation à mon conjoint, mais il me semble que lors de son passage, le contrôleur promotelec du label BBC ne vérifie que les équipements. Il regarde si les équipements installés sont conforme au dossier : chauffe eau, poêle, radiateurs électriques, sèche serviette
A propos des radiateurs et sèche serviette, attention, ceux ci doivent avoir être NF Electricité Performance Catégorie C.
Nous avions nous acheté et installé des radiateurs pas cher (nous n'avons pas l'intention de les faire fonctionner).
Nous avons donc dans un 1er temps eu un refus : ils nous ont demandé de leur fournir un justificatif de pose de radiateurs conformes à la norme exigée.
Nous sommes allés acheter les radiateurs, avons envoyé la facture avec une attestation de pose réalisée par nous même.

Bref, mis a part l'équipement, il me semble que Promotelec ne vérifie rien.

Ceux qui vérifient beaucoup plus l’électricité et qui peuvent faire démonter un spot ou un interrupteur, c'est plutôt le consuel. Mais cela n'a rien avoir avec le label

En résumé, en ce qui concerne l'élec, c'est surtout la partie étancheité à laquelle il faut être le plus attentif.
Cela me fait penser que vous devez faire également faire attention à la sortie et entrée d'air de votre chauffe-eau si comme nous, vous avez un chauffe eau thermo dynamique à la sortie de la hotte si vous n'avez pas opté pour une hotte en en mode recyclage et à la prise d'air extérieure de votre poêle si vous en avez un

lundi 6 août 2012

Punaises sur le GR20 - Lettre au Parc Régional Corse

Nous allons profitez de notre blog pour vous parler de tout à fait autre chose que de notre maison...

Nous sommes partis au mois de Juillet faire la partie Nord du GR20.
Un séjour magnifique, dans un cadre magnifique.
Nous vous ferons partager, à l'occasion, notre expérience et nos photos dans un prochain message.
Mais l'objet de celui ci est de vous alerter si vous désirez vous aussi randonner sur le GR20 sur un problème grave auquel nous avons été confronté et auquel nous n'étions pas préparer car absolument pas au courant : Les Refuges du Parc Naturel Régional Corse sont infestés par des punaises de lit et ce depuis plusieurs années
Le PNRC ne communique absolument pas sur ce problème et laisse les randonneurs dormir dans des refuges insalubres. Beaucoup se font piquer, transportent les punaises dans leurs sacs et prennent le risque de les ramener chez eux et d'infester leur maison.

Voici la lettre que nous avons écrite et envoyée avec Accusé de Réception le 06/08/2012 au Président du Parc et qui va vous résumer notre aventure :


Monsieur,

Nous avons effectué, mon conjoint et moi, la partie Nord du GR20 du 12 Juillet au 20 Juillet 2012 et avons dormi à l’intérieur des refuges du Parc Naturel Régional Corse.
J’ai été piquée à de multiples reprises au niveau des jambes, des bras et du dos par ce que nous avons identifiées être des punaises de lit se trouvant à l’intérieur des refuges gérés par le PNRC.

Vous trouverez ci-joint :
- un compte rendu détaillé de la façon dont s’est déroulé notre séjour
- une copie de la facture des réservations des refuges dans lesquels nous avons dormi (5 réservations à 22€ soit 110€)
- des photos des piqûres que j’ai subies
- une attestation médicale établie le Jeudi 19 Juillet 2012 au Service des Urgences de Corte ainsi que la prescription médicale qui a découlé de cette consultation
- les justificatifs des frais qu’il nous a fallu engager afin que l’on se rendre aux Urgences de Corte, que je me fasse soigner et que l’on puisse désinsectiser l’intégralité de nos affaires (Pharmacie : 31€ + Aller-Retour Vizzavona-Corte : 21,20€ + Nuit Hôtel à Corte : 67,80€)
- une attestation établie par un désinsectiseur le Lundi 23 Juillet 2012, date de notre retour dans notre maison et qui atteste que notre maison est saine de tout parasite à cette date.

Nous vous écrivons aujourd’hui ce courrier afin de dénoncer :
- l’infestation de tous les refuges de la partie Nord du GR20 par des punaises de lit
- les conditions d’hébergement inacceptables et insalubres qui en découlent et les risques médicaux que les responsables du PNRC font prendre aux randonneurs en les laissant dormir dans de tels lieux (piqûres par centaines, risques d’allergies…)
- le manque total d’information et de communication de la part du PNRC sur ce problème sanitaire visiblement récurrent et grave.

Compte tenu des préjudices physiques, psychologiques et financiers que cela nous a causés, nous vous prions de bien vouloir nous dédommager de l’ensemble des frais supplémentaires qu’il nous a fallu engager afin de nous faire soigner et de désinsectiser nos affaires mais également de nous rembourser l’intégralité des nuitées que nous avons passées dans les refuges gérés par le PNRC soit un montant de total de 200€.
De plus, nous vous informons que nous nous retournerons vers vous s’il s’avérait que notre maison se trouve être infestée par des punaises de lit à la suite de notre séjour sur le GR20.
Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées
Compte rendu de notre Séjour dans les Refuges du Parc Naturel Régional Corse

Pyrénéens et randonneurs expérimentés, nous avons voulu découvrir cet été la partie Nord du GR20.
Au mois de mai, moment de la finalisation de notre séjour, souhaitant dormir dans de bonnes conditions sur le GR20, nous avons opté pour les couchages à l’intérieur des refuges gérés par le Parc Naturel Régional Corse plutôt que de dormir sous la tente.
Nous avons donc effectué, le 29 Mai 2012, nos réservations de nuitées en refuges à partir du site de réservation www.parc-corse.org (voir copie Facture).
Au moment de cette réservation via le site officiel du PNRC, aucun problème quant aux conditions d’hébergements, aux conditions sanitaires dans les refuges ne nous a été signalé.
Afin de nous préparer au mieux, nous avons également fait l’acquisition du TopoGuide Officiel du GR20 édité par le PNRC. (Prix : 15,40 €). Aucun problème quant aux conditions d’hébergements, aux conditions sanitaires dans les refuges n’est là non plus signalé.
C’est donc en toute confiance et nous basant sur nos expériences très positives des refuges pyrénéens, que nous nous sommes rendus sur le GR20 et que nous avons dormi le 12 Juillet 2012 à Ortu di u Piobbu et le 13 Juillet à Carrozzu.
C’est à l’intérieur du refuge de Carrozzu que nous avons été confrontés à ce que nous estimons être un grave problème sanitaire et d’insalubrité.
Nous avons dormi dans ce refuge sur des matelas qui se situent juste sous les toits, au niveau des boiseries de la charpente. Au moment de nous coucher, nous avons aperçu de très nombreux insectes sur les matelas. Ne sachant pas les identifier, nous nous sommes couchés sans trop nous inquiéter.
J’ai très mal dormi cette nuit-là. J’ai été en effet piquée à plusieurs reprises pendant la nuit par ce que je pensais être des moustiques. Je n’ai donc pas pris la peine d’inspecter au petit matin ni mon matelas ni mon duvet et nous nous sommes mis en route vers le refuge d’Ascu Stagnu.
C’est en cours de journée que nous nous sommes rendus compte que je n’avais pas été piquée 4-5 fois par un moustique mais des centaines de fois sur l’ensemble du corps et notamment au niveau des jambes, des bras, du dos et des fesses. (voir photos - piqûres caractéristiques en rang d’oignon ou groupées au même endroit sur la peau)
Et c’est en discutant avec d’autres randonneurs que nous avons pris connaissance de l’existence des punaises de lit et que nous avons alors réalisé que les matelas sur lesquels nous avions dormi la veille dans le refuge de Carrozzu en étaient infestés.
Les démangeaisons ont été très violentes pendant plusieurs jours. Elles l’ont d’ailleurs été pendant plus de 15-20 jours.
C’est surtout la nuit que j’ai souffert. A chaque nouvelle nuit passée en refuge (Ascu Stagnu, Tighjettu, Castel de Vergio, Manganu), j’ai en effet extrêmement mal dormi en raison des fortes crises de démangeaison qui surviennent surtout la nuit mais également en raison de la peur d’être à nouveau piquée par de nouvelles punaises pouvant se trouver dans les refuges.
Et chaque matin, j’ai constaté de nouvelles piqûres. Des punaises de lit ont été vues par de nombreux randonneurs sur les matelas de tous les refuges de la partie Nord du GR20.
Dormir dans les refuges et marcher m’étant devenu insupportable, nous avons été obligés d’écourter notre séjour sur le GR20 et avons pris la décision de ne pas dormir dans le refuge de Pietra Piana, qui selon des randonneurs croisés sur le GR20 est lui aussi particulièrement infesté par les punaises de lit. Nous avons donc rejoint avec un jour d’avance le refuge de l’Onda.
Lorsque nous sommes arrivés au refuge de l’Onda, le 18 Juillet, le gardien, conscient de la gravité du problème lié aux punaises et n’ayant aucun moyen efficace pour les éradiquer, a pris, seul, la décision de fermer le refuge refusant de laisser les randonneurs dormir une nuit de plus dans des conditions aussi insalubres. Il est curieux d’apprendre que ce même gardien a rouvert son refuge le lendemain matin. Il en aurait été obligé. Par qui ? Pourquoi ? Cette réouverture n’a durée que quelques heures car une fois de plus, malgré les traitements insecticides, les punaises ont une fois de plus été vues en grand nombre à l’intérieur du refuge.
Nous avons rejoint Vizzavona le 19 Juillet puis Corte afin que je puisse me faire examiner au Service des Urgences.
Compte tenu de mon état, le médecin urgentiste a jugé opportun de me prescrire des anxiolytiques, médicaments auxquels je n’avais encore jamais eu recours mais qui dans la situation dans laquelle je me trouvais, m’ont été nécessaire pour me permettre de dormir un peu.

Je suis aujourd’hui en colère.
- Comment peut-on nous faire dormir dans des conditions sanitaires aussi déplorables que celles par exemple du Refuge de Carrozzu ?
En l’état actuel des choses oseriez-vous, à titre personnel, dormir sur les matelas de ce refuge ?
Beaucoup de monde connaissant mieux le GR20 que nous et notamment des corses croisés en chemin, nous ont confirmé ne jamais dormir dans les refuges du PNRC. Eux savent…. mais aux « touristes », on ne leur dit rien… On peut les laisser réserver des nuitées en refuges, les faire payer, les faire dormir dans des conditions déplorables et faire comme si les punaises de lit n’existaient pas.
Le seul refuge dans lequel le problème est vraiment pris en compte est le refuge de Tighjttetu. Le gardien le ferme et le traite tous les matins pendant 3 heures de temps. Il demande également à tous les randonneurs, notamment ceux qui ont été piqués, d’inspecter scrupuleusement toutes leurs affaires avant de les faire entrer dans le refuge. Pourquoi ce gardien agit-il ainsi et les autres non ? Tout simplement car lui-même vit 5 mois de l’année à l’intérieur du refuge et risque donc d’être lui-même victime des punaises de lit si jamais une infestation se déclare dans son refuge. Dans tous les autres refuges, les gardiens dorment dans des bâtiments à part. Le problème ne les concerne donc pas directement.
L’un d’eux nous a même avoué que le jour où les punaises s’installent dans sa partie privative, il « met la clé sous la porte ».
Ceci signifie bien que tant que les punaises sont les parties seulement occupés par les touristes, cela n’est pas vraiment un problème.
- Pourquoi ne pas nous avoir informés? Ce problème ne semble pourtant pas dater d’aujourd’hui. Pourquoi ne pas en parler sur le site de réservation et dans le Topoguide édité par le PNRC ce qui permettrait aux randonneurs de faire attention, de s’équiper en produits insecticides et d’être sensibilisés sur le fait que c’est aussi au travers de leurs sacs et de leurs affaires que les refuges se contaminent les uns les autres.
- Vous rendez vous compte enfin qu’au travers de son sac, de ses affaires, chaque randonneur ayant dormi dans un refuge du GR20 prend le risque, sans le savoir, de propager ce fléau et d’infester de punaises de lit d’autres lieux de séjour (hôtels, gites…) et également son habitation avec toutes les conséquences et problèmes de désinsectisation que cela peut avoir.
Il est temps que le Parc Naturel Régional Corse prenne ses responsabilités et agissent à la fois sur le plan des traitements des refuges mais également au niveau de l’information des randonneurs.
De notre côté, nous allons communiquer le plus largement possible sur ce problème et informer les futurs randonneurs sur les risques qu’ils prennent en dormant à l’intérieur des refuges du GR20.
Et voici quelques photos :